Alex la loutre, la mascotte fair-play de l’ACFF

Alex la loutres est la mascotte fair-play, il veille sur vous et sur le match de votre enfant.

Pourquoi une loutre ?

La loutre est un animal qui se développe dans notre région, elle est douce, joueuse, sportive, intelligente et heureuse en communauté.

Son instinct maternel est très développé, elle fera tout afin de protéger ses petits, elle n’a aucun comportement agressif et n’a donc rien de belliqueux en elle.

De plus, elle est sensible à son environnement, quand une loutre est dans les parages c’est toujours bon signe.

Il n’en fallait finalement pas plus pour la désigner comme mascotte officielle des projets fair-play de l’ACFF.

Vous avez déjà probablement l’une des ces bâches à l’entrée de votre club ou de club que vous visitez.

Passons en revue les 8 différents principes qu’Alex la loutre y prodigue:

  1. Ce ne sont que des enfants !
  2. C’est un sport !
  3. Ce n’est qu’un jeu !
  4. C’est leur match !
  5. Les formateurs sont bénévoles !
  6. L’arbitre est un être humain !
  7. Ce n’est pas la coupe du monde !
  8. On joue grâce à des parents responsables !

1. Ce ne sont que des enfants !

Afin que mon enfant se sente bien, il doit prendre du plaisir et apprendre.

Je ne critiquerai jamais mon enfant sur une erreur ou une défaite lors d’une compétition.

Je le soutiendrai et lui ferai un feedback positif et motivant.

Je n’oublie pas de les enfants ne sont pas des professionnels miniatures et par conséquent ils ne peuvent pas être évalués avec les mêmes critères qu’un professionnel.

J’aime mon enfant de façon conditionnel et je laisse à mon enfant un espace d’autonomie et de développement.

2. C’est un sport !

Je me rappelle que mon enfant fait du sport pour son plaisir et non le mien.

Je le sensibilise au fait qu’il y a une opportunité d’évolution dans chaque situation qu’elle soit conotéee possitivement ou négativement, que ce soit une victoire ou une défaite.

C’est un apprentissage avant tout,  un loisir, une passion, une activité sportive et sociale.

La discrimination ne passera pas, j’encourage le jeu sportif sans prendre en compte les différences physique , ethnique, religieuses, politiques, sociales ou autres.

Enfin, le sport est aussi important pour ma fille que pour mon fils.

3. Ce n’est qu’un jeu !

Je permets à mon enfant de s’évaluer autrement qu’au travers de la victoire ou de la défaite.

  • Qu’est-ce qui a été ?
  • Est-ce que c’était chouette ?
  • Qu’est-ce qui n’a pas marché ?

Je ne mets pas trop de pression sur mon enfant, il pourrait avoir l’impression d’être piègé et ressentir une dépression sportive.

Je ne crie pas sur les enfants, cela décourrage, stresse et panique.

Je ne dis pas « Tu aurais dû » mais je profite du jeu en faisant abstraction de l’aspect compétition.

Enfin, tous les jeux sont faits de victoires et de défaites, je dois apprécier ses victoires et accepter ses défaites.

4. C’est “leur” match !

Je ne transfère pas mes envies de réussite ou ma carrière rêvée sur lui.

Je n’envahis le terrain sous aucun prétexte, chacun son territoire, le terrain ou la tribune.

J’évite la violence à tout prix, la maladresse ou les erreurs arrivent à tout le monde, même aux meilleurs.

Je n’ai aucune emprise sur les décisions prises au cours des matches par les joueurs, les formateurs ou par l’arbitre.

Aussi les matches sont un condensé d’émotions, je les connais, je les maitrise, surtout il ne faut pas les laisser influencer négativement le cours d’un match.

5. Les formateurs sont bénévoles !

Mon enfant joue et apprend grâce à des formateurs et des formatrices dynamiques qui donnent de leur temps et de leur personne pour lui.

Je ne remplacerai pas le coach et lui ferai confiance quant à ces compétences.

Je respecte la stratégie et décisions du formateur ou de la formatrice

Le formateur ou la formatrice est une figure importante pour mon enfant et son développement, je ne le dévaloriserai pas sur et en dehors du terrain.

Enfin le formateur ou la formatrice est humain, tout comme moi, il peut commettre des erreurs, je n’hésite pas en lui parler cordialement à la fin du match pour échanger sur nos visions.

6. L’arbitre est un être humain !

Je restecte l’arbitre quel que soit, jeune ou vieux, mince ou gros, blanc ou noir, chrétien ou musulman, expérimenté ou novice.

Je respecte les décisions de l’arbitre même si je ne suis pas d’accord.

Mon enfant est un partenaire de l’arbitre au cours du match, je lui apprends à le respecter à tout moment.

L’arbitre est un humain, tout comme moi ou mon enfant, il peut commettre des erreurs.

Je ne dévalorise pas le talent de l’enfant “arbitre” par rapport au talent de mon enfant, l’arbitrage est une manière comme une autre de pratiquer le sport que l’on aime.

7. Ce n’est pas la coupe du monde !

L’enjeu de match de mon enfant ne vaut certainement pas que je m’énerve, le jour du match cela doit être une fête.

Je suis sympa avec les adversaires de mon enfant et leurs supporters, l’ambiance n’en sera que meilleure.

Le football est un apprentissage avant tout, un loisir, une passion, une activité sportive et sociale.

Mon enfant ne peut pas être au top à chacune de ses prestations, il a le droit d’avoir des jours « sans ».

Le principal n’est pas le résultat mais bien l’amusement et l’épanouissement de mon enfant.

8. On joue grâce à des parents responsables !

Je soutiens mon enfant sans le surprotéger ou le coentrainer.

Je suis un exemple, un repaire, un modèle.

Des relations positives avec mon enfant permettent de développer chez lui la confiance en soi, la motivation et les relations sociales.

J’encourage mon enfant à pratiquer sans pression, sans brider et surtout sans intimider.

Mon enfant n’est pas responsable de mes propres frustrations en cas de non réussite, c’est à moi de gérer mes propres états d’âme.